Il y a quelques jours une pirogue ayant à son bord plusieurs jeunes sénégalais désireux d’un avenir meilleur, a, une nouvelle fois, chaviré dans l’Océan.
Où était pendant ce temps le Premier ministre, plus préoccupé par ses déplacements électoraux qu’à la véritable gestion du pays ? Il préférait son image d’homme politique et non de chef de gouvernement. C’est honteux !
Les 6 et 7 novembre derniers les enseignants étaient en grève et ont organisé une « Ecole morte » sur l’étendue du territoire. En cause le respect des engagements et la libération des enseignants « arbitrairement » détenus dans les prisons.
Que faisait pendant ce temps Amadou Ba, alors que son rôle lui commandait de trouver une solution pour sortir de la crise ? Il entreprenait un tour du pays, qui doit le conduire, d’ici à la fin décembre, dans les 14 régions du Sénégal. C’est scandaleux !
Dans le même temps, les étudiants réclament à cor et à cri la réouverture des amphis à l’université afin de ne pas subir d’interruption dans leur programme et puissent poursuivre normalement leurs études.
Que faisait pendant ce temps Amadou Ba ? Il voyageait au frais du contribuable sénégalais pour porter la « bonne parole » politique de la majorité présidentielle au mépris du respect des règles électorales et démocratiques. C’est affligeant !
En réalité l’actuel Premier ministre est aujourd’hui plus soucieux de soigner sa campagne électorale sous l’étiquette « majorité présidentielle » que de gérer réellement et efficacement des dossiers importants en souffrance.
C’est pour ces raisons que les signataires appellent à sa démission considérant que le Sénégal n’est pas gouverné et qu’en se retirant de son poste de Premier ministre Amadou Ba pourrait se consacrer entièrement à sa campagne électorale.
En plus, cette demande devient impérative au moment où le Président Macky Sall, parcourant le monde en quête de prix et d’emplois après mars 2024, a cessé d’être disponible pour le Sénégal »
Etre Premier ministre n’est pas un poste à mi-temps, Monsieur Amadou Ba, mais à temps complet ! Il exige une disponibilité totale et non sous une forme dilettante.
Monsieur le Premier ministre, rendez un dernier service à notre pays : Partez !