La fin du mois d’août à été propice sur le plan politique au mouvement Un Autre Avenir avec la défection d’un certain nombre de militants de l’APR/France déçus de la politique conduite par Macky Sall.
A sept mois d’une grande consultation populaire, capitale pour l’avenir du Sénégal, je veux parler des élections présidentielles c’est avec beaucoup de satisfaction que nous avons enregistré leur ralliement car ils traduisent le doute qui s’est emparé d’un nombre grandissant de partisans de l’actuel chef de l’Etat.
A l’évidence ceux-ci n’ont pas été convaincu par sa gestion depuis 2012 et estiment qu’il n’est plus l’homme de la situation. Il n’est pas le bon candidat pour opérer le redressement des comptes publics, pas plus qu’il ne l’est pour opérer les réformes essentielles dans de nombreux domaines tels que ceux de l’éducation, de la santé, de l’énergie, de l’environnement, etc.
Ils considèrent, à juste titre, que l’actuel occupant du palais présidentiel est d’avantage un homme de division que de rassemblement. Que sa façon de traiter l’opposition est indigne d’un grand pays attaché aux valeurs républicaines et démocratiques. Que son influence auprès des magistrats met en danger l’indépendance de la justice.
Au moment de dresser le bilan, de qui aura été un septennat, à l’heure de la reddition des comptes, ceux-ci ne plaident pas en la faveur d’un renouvellement du mandat de Macky Sall, qui a beaucoup déçu, y compris parmi les siens. Dans le pays, les sénégalais sont de plus en plus nombreux à refuser de lui signer un chèque en blanc pour cinq nouvelles années car ils savent qu’ils hypothéqueraient un peu plus leur avenir.
Nous sommes pour notre part, au sein du mouvement Un Autre Avenir prêts à accueillir à bras ouverts les sympathisants et militants aujourd’hui affiliés à l’APR, qui sont des patriotes et attendent qu’un « nouveau souffle » traverse le Sénégal du nord au sud et d’est en ouest. Que de nouvelles perspectives de développement s’ouvrent au pays et permettent d’améliorer la situation catastrophique du chômage et du pouvoir d’achat des sénégalais. Que les jeunes puissent enfin, non pas espérer dans un avenir meilleur, mais le toucher du doigt, concrètement.
La population en a plus qu’assez des promesses non tenues, des discours creux, des rentes de situation des amis du pouvoir alors qu’elle-même souffre au quotidien dans des conditions de vie qui frôlent souvent la misère.
L’heure du changement à sonné et nul doute que nous sommes au début d’un rassemblement, non pas « anti Macky Sall » mais pour un futur meilleur de la Teranga.
Fatoumata Chérif DIA,
Vice-Présidente d'Un Autre Avenir