Le mouvement Un Autre Avenir, en seulement six mois d’existence s’est implanté doucement dans la diaspora et a pris racine dans le Sénégal des profondeurs. Maintenant, il se lance dans sa structuration en identifiant d’abord tous les responsables locaux, afin de former le squelette administratif autour duquel, notre ambition pour le Sénégal va prendre forme. Les militants de Touba ont déjà donné l’exemple en formant leur bureau départemental, ceux de Keur Mbaye Fall eux ont montré la voie de l’engagement désintéressé pour la patrie. A Thiès, ils se préparent à la présentation du mouvement, ce que Tivaouane fera dans les prochains jours. Le coordonnateur du mouvement à Richard-Toll a déjà installé son équipe locale pour l’ancrage du mouvement dans les régions du fleuve Sénégal.
Touba qui est un des précurseurs dans le mouvement et, devenu par le labeur de ses habitants la deuxième ville économique du Sénégal, va accueillir le lancement fondateur du mouvement au Sénégal dans le courant du mois d’avril. Nous militons pour la décentralisation dans notre pays, et même si Dakar la capitale mérite toute notre attention, nous voudrions faire de la naissance d’Un Autre Avenir, un événement symbolique pour montrer notre volonté de développer le Sénégal des profondeurs où des femmes et des hommes de valeurs travaillent durement pour faire de Dakar et du Sénégal ce qu’ils sont devenus aujourd’hui.
Nous sommes convaincus que toute réussite dans la politique réside dans l’organisation et pour s’organiser, il faut se structurer autour de responsables crédibles et engagés. Et c’est cette tâche qui nous pousse à descendre sur le terrain au Sénégal où les choses se passent, pour entreprendre avec les premiers citoyens sénégalais qui ont cru à notre message et qui nous ont rejoints et travaillent déjà à la massification du mouvement. Nous volons que tous nos leaders locaux prennent contact avec le secrétariat national (sg.autravenir@gmail.com), afin de travailler à la mise en place des comités locaux, chacun en ce qui le concerne, pour la formation de son bureau local.
Le président Macky Sall a lancé un défi à tous ceux qui ambitionnent de briguer les suffrages des Sénégalais à la prochaine élection présidentielle, en voulant introduire une disposition de parrainage dans le code électoral. Et puisse que le temps est compté pour relever ce défi, il faudrait une bonne organisation et faire le maillage du territoire et atteindre la diaspora sénégalaise, ou le cas échéant se liguer avec l’opposition qui compte se battre contre cette décision unilatérale.
Le mouvement Un Autre Avenir qui se définit comme une opposition constructive, se rapproche de la population avec un projet de programme (à compléter et parfaire par les populations elles-mêmes), qui porte les ambitions que nous avons pour notre pays. Nous sommes convaincus que le Sénégal a les moyens matériels pour se développer et qu’il dispose d’une ressource humaine de qualité en ces filles et fils, capable de construire ce développement. Notre problème réside uniquement dans la cupidité de certains de nos dirigeants et des mauvais castings qui ne mettent pas toujours en avant les personnes les plus outillés pour le job. Parce que la pratique politique chez nous ressemble plus à une organisation mafieuse, les Sénégalais les plus honnêtes parmi nous s’en détournent ; elle devient ainsi, une mer agitée où la survie de chacun dépend de la mort de certains. Parler d’émergence du Sénégal dans cette situation est un leurre, il faudrait plutôt parler d’émergence individuelle car beaucoup de ces politiciens qui avaient du mal à payer un loyer dans une maison de banlieue, ont acquis des palaces dans les quartiers huppés de Dakar, après une nomination dans un poste juteux de l’administration sénégalaise et ce, en un temps record et avec des montants insolents. Nous savons que certaines habitudes sont bien ancrées dans les mentalités, mais nous ne devons pas nous lasser d’alerter nos concitoyens sur le danger de considérer nos richesses comme un gâteau à partager entre partisans, au détriment des populations sénégalaises.
Un Autre Avenir